Stress, cortisol et prise de poids
La relation entre le stress, le cortisol et la prise de poids est complexe. Il s'agit d'un ensemble de facteurs biologiques, psychologiques et de mode de vie qui influencent la santé physique, le bien-être mental et les émotions.
Le cortisol est la principale hormone de stress que les glandes surrénales libèrent en réponse à un événement stressant ou à un niveau élevé d'anxiété. Elle est souvent libérée en même temps qu'une autre hormone de stress appelée noradrénaline.
Examinons les liens étroits entre le stress, le cortisol et la prise de poids.
La réponse biologique de l'organisme au stress
Lorsque l'organisme perçoit un stress, qu'il s'agisse d'une lourde charge de travail ou un « presque-accident » avec un bus, le cerveau envoie un signal aux glandes surrénales pour qu'elles libèrent du cortisol.
Cette hormone prépare l'organisme à une réaction de « combattre, fuir, s'immobiliser » en augmentant l'énergie disponible pour les muscles et en détournant le sang du tube digestif. L'exposition à long terme au cortisol peut entraîner des problèmes digestifs et peut également avoir un impact sur la production d'autres hormones, telles que les hormones de la reproduction.
Le cortisol et l'appétit
Le cortisol influence la régulation de l'appétit, entraînant une augmentation de l'appétit, en particulier pour les aliments riches en sucres et en graisses saturées. Cela peut contribuer à la suralimentation et à la prise de poids en période de stress extrême ou de troubles émotionnels.
Le cortisol et l'accumulation de la graisse abdominale
Des niveaux chroniquement élevés de cortisol ont été associés à l'accumulation de graisse dans la région abdominale, connue sous le nom d'adiposité centrale. L'excès de graisse abdominale est associé à un risque accru de plusieurs maladies chroniques, notamment l'obésité, le diabète de type 2 et les maladies cardiaques.
L'impact du cortisol sur les hormones de la faim
Le stress peut perturber la production et l'utilisation des hormones de la faim, notamment la leptine (hormone de la satiété) et la ghréline (hormone de la faim). Cela peut à son tour influencer l'appétit, notamment en augmentant les fringales, le désir de manger davantage et le sentiment de ne pas être satisfait après un repas.